On 25/07/2023
Safety

Lexique de la Safety : comprendre la terminologie de la fiabilité opérationnelle

Safety 101

MBSA, SMS, ATM... Comprenez-vous tous les acronymes utilisés dans le domaine de la sûreté ? Si ce n'est pas le cas, ne vous inquiétez pas. Voici votre guide.

Sommaire

Qu’est-ce que la « safety » ?

Tout d’abord, voici quelques précisions sur ce que nous entendons par « safety » ?

Garantir la sûreté de fonctionnement dans les secteurs de l’aérospatiale, des transports, de l’énergie et de la défense est crucial. Elle implique une équipe d’experts industriels, d’ingénieurs et de professionnels qui se concentrent sur la gestion des risques, la construction de nouveaux systèmes et l’optimisation des systèmes existants. Cependant, la sécurité est un sujet complexe et vous entendrez beaucoup d’acronymes techniques. Dans ce guide, nous essayons de les expliquer et de rendre les concepts plus digestes.

Air traffic management (ATM)

La gestion du trafic aérien ou air traffic management (ATM) en anglais fait référence aux systèmes, procédures et opérations humaines qui administrent et régissent l’utilisation de l’espace aérien et le mouvement des aéronefs. Elle implique la coordination et le contrôle des aéronefs afin de garantir des opérations sûres, efficaces et ordonnées dans le ciel. La gestion du trafic aérien englobe divers éléments, technologies et parties prenantes. Ensemble, ils ont pour objectif de garantir des mouvements d’aéronefs sûrs, rentables, durables et bien organisés. 

L’espace aérien est divisé en différentes classes et secteurs afin de faciliter le déploiement efficace de la gestion du trafic aérien. Les différentes classes d’espace aérien sont soumises à des règles et réglementations spécifiques régissant l’exploitation des aéronefs. L’organisation de l’espace aérien permet un acheminement approprié, la séparation du trafic et l’allocation des ressources en fonction du volume et du type de trafic.

Le contrôle du trafic aérien (ATC) joue un rôle central dans la gestion du trafic aérien. Les contrôleurs ATC fournissent des instructions aux pilotes, notamment des autorisations, des instructions d’acheminement et de séparation afin de maintenir des distances de sécurité entre les aéronefs.

 L’ATM implique également un processus appelé gestion des flux de trafic aérien (ATFM) – la planification et la gestion stratégiques du trafic aérien afin de garantir une utilisation efficace de l’espace aérien et de la capacité des aéroports.

La composante ASM (gestion de l’espace aérien) de l’ATM vise à gérer l’espace aérien aussi efficacement que possible pour ses utilisateurs. Dans ce cas, il peut s’agir d’usagers civils ou militaires. La gestion de l’espace aérien concerne à la fois la manière dont l’espace aérien est attribué à ses différents utilisateurs (routes, zones, vols, etc.) et la manière dont il est structuré pour fournir des services de trafic aérien.

Des systèmes de communication, de navigation et de surveillance efficaces sont également des éléments essentiels de la gestion du trafic aérien. Les systèmes de communication, tels que les liaisons radio et les liaisons de données, permettent une communication sans faille entre les pilotes et les contrôleurs aériens. 

Dans l’ensemble, une gestion efficace du trafic aérien est essentielle pour garantir la sécurité, la capacité et la durabilité du système aéronautique. L’innovation et l’amélioration continue des pratiques de gestion du trafic aérien sont essentielles. Les technologies telles que les systèmes d’automatisation, les outils de traitement et d’analyse des données, les systèmes de communication avancés et les plateformes de partage d’informations en temps réel jouent un rôle crucial dans l’amélioration des capacités de gestion du trafic aérien, tandis que les communications par liaison de données, la navigation par satellite et la modélisation prédictive permettent une gestion plus efficace et plus précise du trafic aérien.

Unmanned aircraft system traffic management (UTM)

La gestion du trafic des systèmes d’aéronefs sans pilote ou Unmanned aircraft system traffic management (UTM) en anglais est un cadre et un ensemble de technologies conçus pour gérer le nombre croissant de systèmes d’aéronefs sans pilote (UAS), tels que les drones, les eVTOL, etc. opérant dans l’espace aérien. Son objectif ultime est de permettre leur utilisation à grande échelle tout en maintenant le niveau actuel de sécurité de l’espace aérien.

L’UTM permet d’intégrer les UAS dans l’espace aérien aux côtés des aéronefs pilotés. Il s’agit d’élaborer des règles, des procédures et des technologies qui permettent aux UAS de fonctionner de manière sûre et efficace, tout en assurant une intégration transparente avec l’aviation pilotée. L’UTM se concentre sur la gestion de la complexité accrue des opérations des UAS. Il intègre des méthodes permettant d’identifier et de suivre les UAS en temps réel. 

En outre, l’UTM fournit des services et des plateformes qui aident les opérateurs de l’UAS à planifier et à effectuer leurs vols en toute sécurité. Ces services peuvent inclure des outils de planification des vols, des restrictions et des notifications de l’espace aérien, une configuration dynamique de l’espace aérien, des informations météorologiques et l’accès à des données en temps réel sur le trafic des aéronefs pilotés. Les opérateurs d’UAS peuvent utiliser ces services pour prendre des décisions éclairées et se conformer aux réglementations. 

L’UTM est un outil essentiel pour l’exploitation sûre et efficace des UAS dans un espace aérien complexe. Grâce à une mise en œuvre efficace de l’UTM, le potentiel des UAS peut être pleinement exploité tout en maintenant la sûreté et la sécurité dans l’espace aérien.

 

Model-based systems engineering (MBSE)

MBSE signifie Model-based systems engineering ou ingénierie des systèmes basée sur des modèles en français. Elle met l’accent sur l’utilisation de modèles pour concevoir, analyser et gérer des systèmes complexes tout au long de leur cycle de vie. La MBSE vise à améliorer la communication, la collaboration et la compréhension entre les parties prenantes impliquées dans le développement et l’exploitation d’un système.

Dans le cadre de la MBSE, plusieurs modèles représentent différents aspects du système en cours de développement. Il peut s’agir de modèles fonctionnels, de modèles comportementaux, de modèles structurels, de modèles d’exigences, etc. Ces modèles capturent les exigences, l’architecture, le comportement et d’autres informations pertinentes du système, en fournissant une représentation visuelle qui peut être facilement comprise et partagée par les membres de l’équipe.

L’idée maîtresse du MBSE est qu’en utilisant des modèles, les ingénieurs système peuvent mieux comprendre le comportement du système, vérifier et valider les exigences, identifier les problèmes de conception dès le début du processus de développement et faciliter l’intégration et les essais du système. Les modèles peuvent être simulés, analysés et modifiés pour évaluer différentes alternatives de conception, évaluer les performances du système et s’assurer que le système répond aux objectifs et aux exigences prévus.

En adoptant le MBSE, les organisations peuvent bénéficier d’une meilleure compréhension du système, d’une meilleure collaboration, d’une réduction des erreurs et d’une meilleure traçabilité tout au long du cycle de développement du système. La MBSE permet de faire face à la complexité et aux interdépendances des systèmes modernes, ce qui favorise une meilleure prise de décision et conduit en fin de compte à un développement de systèmes plus efficace et plus efficient.

Model-based safety assessment (MBSA)

L’évaluation de la sécurité basée sur un modèle ou Model-based safety assessment/analysis (MBSA) en anglais est une technique d’ingénierie utilisée pour évaluer et analyser la sécurité de systèmes ou de produits complexes à l’aide de modèles informatiques. Elle exploite la puissance de la modélisation et de la simulation pour identifier les dangers potentiels, analyser les risques de sécurité et évaluer l’efficacité des mesures de sécurité tout au long du cycle de vie d’un système.

L’objectif principal de la MBSA est de soutenir l’identification, l’analyse et l’atténuation des risques liés à la sécurité dans les systèmes complexes. Elle permet aux ingénieurs de simuler et d’analyser le comportement des systèmes, les interactions et les scénarios de défaillance dans un environnement virtuel, ce qui leur permet d’identifier les risques potentiels et d’évaluer les mesures de sécurité avant leur mise en œuvre physique.

La MBSA repose sur le développement et l’utilisation de modèles informatiques qui représentent divers aspects d’un système, notamment sa structure, son comportement, sa fonctionnalité et ses attributs liés à la sécurité. Ces modèles peuvent aller de simples schémas fonctionnels à des modèles plus sophistiqués basés sur des équations mathématiques, des outils logiques ou de simulation. 

La MBSA est plus efficace lorsqu’elle est intégrée dans le processus global de conception du système. Elle permet aux ingénieurs de prendre en compte les aspects liés à la sécurité dès le début de la phase de conception, ce qui facilite la mise en œuvre des caractéristiques de sécurité aux stades de la conception et de l’étude détaillée. 

La MBSA implique souvent une collaboration entre plusieurs disciplines d’ingénierie et parties prenantes, car elle nécessite l’échange de données et d’informations entre différents modèles et outils. Une collaboration efficace et des mécanismes d’échange de données sont essentiels pour une mise en œuvre réussie de la MBSA.

Cependant, il est important de noter que la MBSA doit être utilisée en conjonction avec d’autres techniques d’évaluation de la sécurité et ne doit pas remplacer les essais physiques ou la vérification dans le monde réel. Il s’agit d’un outil précieux dans la boîte à outils de l’évaluation de la sécurité, qui complète les méthodes traditionnelles et améliore le processus global d’ingénierie de la sécurité.

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Design Organisation Approval (DOA) 

Un Design Organisation Approval (DOA) ou agrément d’organisme de conception en français est un accord accordé par les autorités réglementaires à un organisme impliqué dans la conception d’aéronefs, de produits aéronautiques ou de modifications majeures. Il autorise l’organisme à mener des activités de conception dans le cadre du champ d’application de l’agrément. Une DOA est une certification obligatoire pour les entreprises qui conçoivent et modifient des aéronefs.

L’objectif premier d’un DOA est de garantir que les processus et procédures de conception de l’organisme sont conformes aux exigences réglementaires et respectent les normes de sécurité nécessaires. Une DOA démontre que l’organisme possède les capacités, les compétences et les ressources nécessaires pour concevoir et modifier des aéronefs et des produits aéronautiques de manière sûre et fiable.

Pour obtenir une DOA, l’organisme doit établir et maintenir des procédures de conception solides. Celles-ci couvrent les différents aspects de la conception, tels que le développement du concept, l’analyse, les essais, la vérification, la validation, la documentation et le contrôle de la configuration. L’organisme doit respecter les normes, réglementations et lignes directrices établies en matière de conception tout au long du cycle de vie de la conception.

Chaque DOA est accordée par l’autorité de navigabilité responsable de la supervision de la sécurité aérienne, telle que l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) en Europe ou l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) aux États-Unis. L’autorité de navigabilité évalue les capacités de conception, les processus et les systèmes de gestion de la qualité de l’organisme avant d’accorder l’agrément. L’autorité de navigabilité contrôle également les mêmes processus par le biais d’audits, d’inspections et de surveillances régulières.

L’obtention d’une DOA présente plusieurs avantages. Il rationalise le processus de certification pour les nouvelles conceptions d’aéronefs ou les modifications, car l’organisme peut délivrer directement des agréments et des certificats de conception sans dépendre de la certification individuelle de l’autorité chargée de la navigabilité. Il offre également une plus grande souplesse et un meilleur contrôle du processus de conception, ce qui permet d’accélérer les temps de réponse et de réduire les délais de mise sur le marché des nouveaux produits ou des modifications.

En résumé, les certifications d’agrément d’organisme de conception jouent un rôle essentiel en garantissant que les aéronefs et les produits aéronautiques sont conçus et modifiés conformément aux normes de sécurité établies et aux exigences réglementaires.

Safety management system (SMS)

Un Safety management system (SMS) ou système de gestion de la sécurité en français est une structure conçue pour gérer de manière proactive les risques liés à la sécurité et garantir le plus haut niveau de sécurité dans les opérations d’une organisation. Il fournit un cadre systématique pour l’identification, l’analyse et l’atténuation des dangers et des risques associés aux activités, produits ou services d’une organisation.

L’objectif premier d’un SMS est de favoriser une « culture de la sécurité » et de créer un environnement dans lequel la sécurité est une priorité et fait l’objet d’améliorations constantes. Il va au-delà de la simple conformité aux réglementations et aux normes en encourageant une approche proactive et fondée sur des données de la gestion de la sécurité.

Un système de gestion de la sécurité solide conserve la documentation et les enregistrements des informations relatives à la sécurité. Les quatre principaux éléments du SMS sont la politique et les objectifs de sécurité, l’assurance de la sécurité, la gestion des risques de sécurité et la promotion de la sécurité. Le système de gestion de la sécurité est composé d’un certain nombre de documents, dont les politiques de sécurité, les procédures, les évaluations des risques, les rapports d’incidents, les données sur les performances en matière de sécurité, les dossiers de formation et toute autre documentation pertinente. Des dossiers précis et à jour sont essentiels à des fins d’analyse, d’audit et de conformité.

La politique de sécurité est une déclaration de haut niveau qui décrit l’engagement de l’organisation en matière de sécurité. Elle est généralement établie par la direction générale et sert de base à l’ensemble du système de gestion de la sécurité. Elle doit être claire, concise et accessible à tous les employés. 

Les objectifs de sécurité sont des buts spécifiques, mesurables, réalisables, pertinents et limités dans le temps (SMART) qui soutiennent la politique de sécurité. Ces objectifs aident les organisations à se concentrer sur les domaines à améliorer et à suivre leurs progrès. 

L’assurance de la sécurité implique la surveillance, l’évaluation et la vérification systématiques des performances en matière de sécurité, ainsi que de l’efficacité des contrôles des risques de sécurité au sein d’une organisation. L’objectif premier de l’assurance de la sécurité est de garantir que les risques liés à la sécurité sont gérés de manière appropriée et que les mesures et processus de sécurité sont efficaces pour prévenir les accidents et les incidents. 

La gestion des risques de sécurité consiste à identifier, analyser, évaluer et atténuer les risques de sécurité afin de prévenir les accidents, les incidents et autres événements liés à la sécurité. Elle vise à gérer et à réduire systématiquement les risques à un niveau acceptable, en garantissant la sécurité et le bien-être des employés, des clients et du public. 

La promotion de la sécurité se concentre sur la création d’une culture positive de la sécurité et sur la promotion de la sensibilisation à la sécurité dans l’ensemble de l’organisation. Elle implique diverses activités et initiatives conçues pour encourager et renforcer les comportements, attitudes et pratiques sûrs parmi les employés et les parties prenantes. 

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Le SMS est dynamique – il favorise l’amélioration continue des performances en matière de sécurité. Les organisations doivent régulièrement examiner et évaluer leurs systèmes de gestion de la sécurité, tirer les leçons des incidents et des accidents évités de justesse et mettre en œuvre des actions correctives pour remédier aux lacunes identifiées.

Il est important de noter que la mise en œuvre d’un SGS peut varier d’un secteur à l’autre. Par exemple, les secteurs de l’aviation, de la marine, du pétrole et du gaz disposent souvent de réglementations et de normes spécifiques qui guident l’élaboration et la mise en œuvre des SMS.

En mettant en œuvre un système de gestion de la sécurité, les organisations démontrent leur engagement en faveur de la sécurité, réduisent la probabilité d’accidents et d’incidents, protègent le personnel et les biens, renforcent l’efficacité opérationnelle et améliorent la sécurité globale.

 

‘Reliability, Availability, Maintainability and Safety’ (RAMS)

RAMS, abréviation de “Reliability, Availability, Maintainability and Safety” ou « fiabilité, disponibilité, maintenabilité et sécurité » en français, est une technique d’ingénierie qui garantit que les systèmes ou produits complexes sont conçus, construits, exploités et entretenus de manière à atteindre les niveaux requis de fiabilité, de disponibilité, de maintenabilité et de sécurité tout au long de leur cycle de vie. La RAMS se concentre sur la gestion et l’optimisation de ces quatre aspects clés afin d’améliorer la performance et l’efficacité globales d’un système.

Voici une brève description de chacun de ces aspects :

  • Fiabilité : La fiabilité fait référence à la capacité d’un système à remplir sa fonction sans défaillance pendant une période donnée dans des conditions données. Elle implique l’évaluation de la probabilité de défaillance, du temps moyen entre les défaillances (MTBF) et d’autres paramètres de fiabilité. Les ingénieurs utilisent diverses techniques telles que la modélisation de la fiabilité, les essais et l’analyse pour identifier les modes de défaillance potentiels, estimer les taux de défaillance et améliorer la fiabilité globale du système.
  • Disponibilité : La disponibilité est la mesure de la capacité d’un système à être opérationnel et accessible en cas de besoin. Elle prend en compte à la fois le temps de fonctionnement et le temps d’indisponibilité d’un système et vise à maximiser le premier tout en minimisant le second. L’analyse de la disponibilité implique l’évaluation de facteurs tels que la conception du système, la redondance, la tolérance aux pannes, les stratégies de maintenance et le temps de réparation afin de garantir que le système reste disponible en cas de besoin.
  • Maintenabilité : La maintenabilité se concentre sur la conception de systèmes faciles à entretenir et à réparer. Elle implique de minimiser les temps d’arrêt et de réduire le temps, les efforts et les ressources nécessaires aux activités de maintenance. Les facteurs pris en compte dans la maintenabilité comprennent l’accessibilité des composants, la facilité de dépannage, les capacités de diagnostic, la modularité et la disponibilité des pièces de rechange. Des pratiques efficaces en matière de maintenabilité contribuent à réduire les délais de réparation et à accroître la disponibilité des systèmes.
  • Sécurité : La sécurité concerne la prévention des dangers, des accidents et des risques associés à un système tout au long de son cycle de vie. Elle implique l’identification des dangers potentiels, l’évaluation des risques et la mise en œuvre de mesures de sécurité pour les minimiser ou les éliminer. Les considérations de sécurité englobent les caractéristiques de conception, les matériaux, les systèmes de protection, les mécanismes de sécurité, les panneaux d’avertissement et le respect des normes et réglementations de sécurité pertinentes.

Les techniques d’ingénierie RAMS font appel à une série de méthodologies, d’outils et d’analyses, tels que l’analyse de l’arbre des défaillances, l’analyse des modes de défaillance et de leurs effets (FMEA), la maintenance axée sur la fiabilité (RCM), l’analyse des dangers, l’évaluation probabiliste des risques (PRA) et la détermination du niveau d’intégrité de la sécurité (SIL). Ces techniques aident les ingénieurs à identifier les problèmes potentiels, à évaluer les risques, à prendre des décisions éclairées en matière de conception et à établir des stratégies d’amélioration.

L’intégration des principes RAMS dans les processus de conception, d’exploitation et de maintenance permet aux ingénieurs d’améliorer les performances, l’efficacité et la sécurité des systèmes complexes. Cette démarche est cruciale pour les réseaux de transport, les installations industrielles, les centrales électriques, les systèmes aérospatiaux et d’autres infrastructures critiques.

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